Dans le contexte de la pandémie mondiale, le SPVM a mis en place des mesures exceptionnelles visant à empêcher la propagation du virus au sein de son personnel tout en lui permettant de continuer à offrir des services aux citoyens.
Fort de sa capacité de prévention, le SPVM a joué un rôle majeur tant dans la sensibilisation au respect des mesures sanitaires que dans le renforcement de leur application, lorsque nécessaire, en soutien à la Santé publique.
Pour lutter le plus efficacement possible contre la pandémie, les policiers ont également su s’adapter à des horaires de 12 heures. Cette mesure a contribué à assurer un effectif minimal suffisant (masse critique) pour répondre aux appels tout en diminuant les risques pour les policiers de contracter la maladie.
En fonction de l’évolution de la pandémie sur le territoire et selon les directives émises par la Santé publique et les différents paliers de gouvernance, les unités du SPVM ont fait front commun pour couvrir l’ensemble des aspects qui allaient permettre tant la continuité des services essentiels offerts à la population que la préservation de la santé du personnel.
Ainsi, les démarches concertées se sont multipliées en un temps record, notamment en ce qui concerne l’approvisionnement et la distribution rapide d’équipements de protection, dont les masques N95, la reconfiguration des lieux de travail, l’adaptation et la diffusion des formations obligatoires ainsi que le déploiement d’équipements informatiques pour le télétravail destinés aux employés occupant une fonction jugée essentielle.
Les policiers du SPVM ont vu leur équipement, leurs méthodes et leur contexte de travail changer dans le but de limiter la propagation de la maladie au sein des effectifs et de la population. Au cours de l’année, 171 employés (145 policiers, 7 cadets policiers et 19 civils) ont été déclarés positifs à la COVID-19, dont 125 étaient aptes au travail en date du 31 décembre 2020.
La mobilisation exceptionnelle du personnel et l’assiduité de chacun à respecter les consignes sanitaires ont sans doute permis d’éviter une importante propagation du virus au sein de l’organisation.